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En automne, plusieurs cyclones ont traversé le golfe du Bengale en Inde, provoquant de fortes pluies. Toute la région côtière a été touchée et de nombreux animaux et personnes ont été en danger. Les refuges pour animaux de notre partenaire local VSPCA ont subi d’énormes dégâts, notamment en raison des grandes quantités d’eau.
En octobre, Zykon Phailin a frappé particulièrement durement la ‘cigogne Open Bill’ asiatique. La nuit de la tempête, environ 4000 cigognes ont disparu dans la région de Telekunchi. Deux mille autres sont restées traumatisées, complètement trempées et abandonnées, sans possibilité de se déplacer ou de se nourrir. Beaucoup d’entre elles avaient des ailes et des pattes cassées ou d’autres blessures graves.
Les autorités publiques et les équipes de catastrophe ne se préoccupaient que des personnes sur place. Les animaux n’ont pas été pris en compte dans les opérations de sauvetage. Suite aux appels de l’ASPC, peu d’organisations ont envoyé de l’aide pour quelques jours seulement. C’est pourquoi des équipes de sauvetage de notre partenaire local VSPCA se sont rendues partout dans la région pour récupérer les animaux blessés par les tempêtes. Mais il n’y avait pas de bâtiments pour offrir chaleur et protection aux animaux blessés, pas de nourriture et pas assez de personnel vétérinaire qualifié. Nous sommes restés en contact permanent avec notre partenaire pendant cette période, finançant le nécessaire et offrant des conseils.
Malgré une situation des plus précaires due à la boue, au manque d’électricité et au manque de soutien, l’équipe a réussi à sauver la plupart des 2000 oiseaux en travaillant sans relâche. 33 animaux étaient si jeunes qu’ils devaient être nourris à la main. Malheureusement, beaucoup sont morts malgré tous les efforts déployés. Le travail des équipes d’intervention était également élémentaire pour les humains. Ils ont récupéré les oiseaux morts dans les eaux et la boue et les ont brûlés pour éviter que des épidémies ne se déclarent dans toute cette misère.
Les situations de catastrophe exigent souvent l’impossible de la part des forces d’intervention. Les secouristes sont constamment mis à rude épreuve, tant physiquement que psychologiquement, et il n’y a souvent pas d’abris décents pour se reposer dans la zone d’intervention, et l’approvisionnement en nourriture est souvent insuffisant. Ces personnes méritent donc le plus grand respect pour leur engagement désintéressé.
