La seule solution durable contre la souffrance des chats est la castration systématique. NetAP castre en permanence les chats de presque tous les cantons de Suisse et s’engage pour une obligation nationale de castration des chats d’extérieur.
Nous vous donnons ici un aperçu de quelques actions de castration que nous avons menées en 2025 en Suisse. Cette liste n’est pas exhaustive, car nous renonçons souvent à rédiger des rapports pour des raisons de temps. Cette liste n’est pas exhaustive, car nous renonçons souvent à rédiger des rapports pour des raisons de temps.
Un appel à l’aide nous a conduits à Brunegg, dans le canton d’Argovie. Une mère sauvage avec trois chatons s’était installée sur une meule de foin. L’un des chatons était déjà mort après être tombé du grenier à foin. Nous sommes immédiatement intervenus et avons trouvé les deux chatons restants en très mauvais état, dont l’un est décédé pendant le trajet vers la clinique vétérinaire Mittelland. L’autre a lutté pendant plusieurs jours à la clinique pour survivre et a finalement pu emménager avec sa mère au centre animalier Strubeli. Pendant quelques jours, la mère a eu beaucoup de mal à s’adapter à la nouvelle situation. Le traumatisme causé par la perte de deux chatons, ainsi que la capture, le transport et les examens médicaux ont laissé des traces. Heureusement, elle s’est adaptée avec le temps et lorsque le chaton restant sera assez grand, la mère pourra retourner dans son territoire où elle sera nourrie.
Dans un jardin zurichois, une habitante a soudainement découvert une chatte maigre avec deux chatons. Leur provenance était un mystère, car il s’agissait d’un quartier où les chats étaient en principe absents. La dame a fait une déclaration au STMZ et a essayé d’obtenir de l’aide, mais personne ne semblait avoir le temps. Une autre organisation de protection des animaux lui a conseillé de les nourrir, de distribuer des flyers et d’aller chercher la pilule chez le vétérinaire ou, si elle ne voulait pas, de les chasser avec un jet d’eau. Y a-t-il eu un malentendu ? Nous n’étions pas là. Mais le fait est que nous sommes les seuls dans de nombreux cantons à aller les capturer. C’est pourquoi nous croulons sous les signalements !
Nous ne l’avons appris que par hasard. Mais il était clair pour nous qu’il fallait agir immédiatement. Les petits étaient à un âge où il était encore possible de les apprivoiser et leur mère était probablement déjà à nouveau enceinte ou allait bientôt l’être.
Nous nous sommes donc rendus sur place le soir même et avons pu sauver la mère et un chaton. La maman a été stérilisée dès le lendemain. Le jour suivant, nous avons également pu sauver le deuxième chaton et toute la famille a emménagé au centre animalier Strubeli.
À la mi-juin, une employée d’un cabinet vétérinaire nous a signalé un cas dans les Grisons. Une chatte sauvage avec quatre ou cinq chatons s’était installée dans une ferme. Le fermier ne voulait pas d’elle. Ses propres chats étaient tous stérilisés. Il réfléchissait à la manière dont il pourrait se débarrasser de tous ces chats. Il nous a demandé si nous pouvions l’aider. Malheureusement, nous n’avons ni bénévoles ni cabinets partenaires dans cette région. Il nous faudrait deux heures de route pour nous y rendre. Et il faudrait ensuite refaire le trajet en sens inverse.
Apparemment, personne sur place ne se sentait vraiment responsable, si bien qu’une de nos captureuses de chats s’est rendue dans le canton de Bâle pendant le week-end pour apporter un piège et examiner le cas de plus près.
Malheureusement, tout semblait s’être ligué contre nous : les chatons ne se sont jamais montrés devant la caméra et le fermier ne les a jamais revus non plus. Le cabinet vétérinaire local ne voulait toutefois pas stériliser la mère tant qu’elle pouvait encore allaiter, c’est pourquoi nous avons hésité à la capturer. À un moment donné, on a vu un chat faire le bonheur de la mère, ce qui laissait supposer que maman allait à nouveau être enceinte. Le cabinet vétérinaire s’est également montré peu flexible en matière de rendez-vous. La stérilisation ne pouvait être effectuée que deux jours par semaine au maximum et uniquement si la chatte était amenée tôt le matin. Le fait que nous travaillions tous à plein temps loin de là et que nous ne pouvions pas nous téléporter spontanément semblait être notre seul problème…
Finalement, nous avons attrapé la maman. Au cabinet vétérinaire, elle a été mise sous anesthésie, puis le verdict est tombé : elle était à nouveau enceinte et ne serait donc pas stérilisée. Personne ne savait où placer cette chatte sauvage. La commune avait certes accepté de financer la stérilisation (dans les Grisons, de nombreuses communes prennent en charge les frais de stérilisation des chats errants, ce qui est exemplaire), mais pas l’hébergement. Et comme cette commune n’avait justement pas de contrat de prestations avec le refuge local, celui-ci n’était pas disposé à héberger gratuitement la chatte. Cela coûterait plus de 4000 francs, nous a-t-on dit… (avec un contrat de prestations, cela aurait été gratuit).
La commune a fait la proposition géniale de relâcher la chatte. On pourrait toujours la rattraper plus tard, avec ses chatons. N’avions-nous pas déjà vécu cela ? De plus, nous pouvions imaginer qui était visé par « on ». Nous nous retrouvions donc avec une chatte errante que l’on ne voulait pas stériliser, d’abord parce qu’elle allait allaiter, puis parce qu’elle était à nouveau enceinte, et pour laquelle aucune des instances concernées n’avait de véritable solution. Nous l’avons donc emmenée avec nous et l’avons hébergée dans le canton de Zurich. Nous avons baptisé la petite Sava. Au refuge, Sava était tellement stressée qu’elle essayait de s’échapper chaque nuit et se griffait les pattes jusqu’au sang. Après plusieurs nuits de ce genre, il était clair qu’elle n’accepterait pas les chatons dans ces conditions. Nous avons donc procédé à la stérilisation et, quelques jours plus tard, nous l’avons ramenée dans son territoire, où elle s’est immédiatement détendue et peut désormais mener une vie sans stress.
Dans une ferme à Freimettigen, dans le canton de Berne, on nous a signalé la présence d’un groupe de neuf chats : trois chattes et six chatons. Les propriétaires de la ferme prenaient bien soin des animaux et étaient très intéressés par une solution durable pour les chats. Deux chattes, déjà à nouveau en fin de gestation, ont été temporairement placées dans un foyer d’accueil afin de pouvoir mettre bas leurs futurs petits dans le calme et en toute sécurité. Heureusement, les chatons déjà nés étaient assez grands pour qu’on leur trouve un nouveau foyer.
Une chatte a déjà pu être examinée, stérilisée, vaccinée, marquée et traitée contre les parasites internes et externes avant d’être ramenée à la ferme. Les deux futures mères pourront également retourner à la ferme après avoir élevé leurs chatons, où elles continueront d’être bien soignées. Nous sommes toujours très heureux lorsque les habitants de la région apportent leur aide et prennent bien soin des chats.
Le cas suivant que nous avons traité à Heitenried était tout sauf réjouissant. Heitenried, dans le canton de Fribourg, est un haut lieu de la misère féline. Nous ne pouvons même plus compter le nombre de fois où nous sommes intervenus là-bas. Nous avons capturé des centaines de chats, passé des milliers d’heures sur place et dépensé des milliers de francs pour tenter d’endiguer au moins une partie de cette misère. Il n’y a aucune aide de la part de l’État. Aucune !
Dans ce cas, on nous a signalé une mère avec ses chatons qui s’était réfugiée dans une ferme isolée. L’équipe de Berne a immédiatement mis en place un point d’alimentation et installé une caméra de surveillance. On pouvait y voir la mère, le père et quatre chatons, ainsi que des renards et des martres. Nous avons rapidement pris rendez-vous chez le vétérinaire et étions prêts à commencer. Mais quelle horreur ! Les chatons avaient soudainement disparu. Une recherche désespérée a alors commencé…
Quatre jours plus tard, deux des chatons ont été aperçus dans une cave et les recherches ont enfin pu reprendre. Finalement, la mère, le père et, mercredi, le dernier chaton ont pu être sauvés.
Papa a un gros rhume. Ce chat très sauvage doit maintenant rester dix jours en quarantaine et subir un traitement intensif avant de pouvoir revenir. Maman et les chatons restent sous surveillance pendant un certain temps, jusqu’à ce que les petits soient assez grands pour être placés. Mais ils doivent d’abord être apprivoisés, ce qui demandera beaucoup de temps et de patience.
Les cas impliquant des mères et leurs chatons adolescents sont tellement complexes. Les responsables ne sont jamais tenus pour responsables. Ce sont les chats et nous, qui assistons à la scène, qui devons en subir les conséquences. Sept jours d’efforts intensifs pour trois bénévoles et six chats. Parce que l’État détourne toujours le regard.
Dans une zone industrielle à Sarmenstorf, dans le canton d’Argovie, une chatte et ses petits ont été signalés. Les petits sont déjà assez sauvages et il sera difficile de les apprivoiser.
Une intervention nocturne du lundi au mardi a été nécessaire pour les sauver tous. Trois petits et la maman chat. Mardi soir, l’un des chatons, le dernier à avoir été sauvé, est soudainement devenu très apathique, si bien qu’il a dû être transporté d’urgence à la clinique vétérinaire.
Cette maman aussi vient d’un éleveur irresponsable qui, protégé par nos politiciens du centre et de droite, continue de causer de la misère sans pouvoir être tenu responsable.
Une autre organisation nous a demandé de prendre en charge un cas à Illnau, dans le canton de Zurich. Deux chats avaient été abandonnés par un couple âgé. Bien qu’on nous ait d’abord assuré que les chats pourraient revenir après avoir été stérilisés, cela n’a pas été le cas. De plus, les chats étaient devenus sauvages, de sorte qu’aucun refuge ne voulait les accueillir. Nous avons donc dû trouver un lieu de réintroduction dans la nature pour les deux chats avant de pouvoir commencer.
Le démarrage a été difficile. Nous avons dû patienter près d’une semaine avant que la société propriétaire du terrain nous accorde enfin l’autorisation et l’accès pour installer une mangeoire et poser les pièges. Malheureusement, personne sur place n’était disponible pour nous aider à entretenir la mangeoire, nous obligeant à nous rendre quotidiennement à Illnau après le travail. Les deux chats n’apparaissaient que de manière irrégulière, ce qui a prolongé le processus. Finalement, après une semaine, les deux chats ont pu être capturés. Le chat mâle boitait, il a donc dû passer une radiographie. Heureusement, aucune opération n’a été nécessaire, mais ses dents ont dû être soignées. La chatte avait encore du lait, bien qu’aucun chaton n’ait jamais été aperçu. Avec une grande équipe de recherche, nous avons donc parcouru toute la région pendant plusieurs heures dans la soirée. En vain. Nous avons informé les gardes-chasse et les chasseurs, mais eux non plus n’avaient jamais vu de chatons. Nous avons toutefois appris qu’une autre organisation de protection des animaux avait déjà tenté de capturer la chatte l’année précédente, mais avait abandonné beaucoup trop rapidement. Équipée d’un émetteur, nous avons relâché la chatte, mais cette fois-ci stérilisée. Cependant, elle ne nous a pas conduits jusqu’aux chatons et ne restait jamais longtemps au même endroit. Quoi qu’il soit arrivé aux chatons, ils sont restés introuvables.
Une semaine plus tard, nous avons capturé la mère. Les deux étaient heureux d’être réunis et ont pu emménager ensemble dans le chenil de réintroduction. Stérilisés, vaccinés, traités contre les parasites, munis d’une puce électronique et dotés d’une dentition saine, ils s’habituent désormais à leur nouveau territoire, où ils seront les bienvenus à l’avenir.
Une sœur avait découvert une chatte sauvage avec ses petits sur le terrain du couvent et nous avait contactés. Elle était très inquiète pour les animaux en raison des pluies persistantes. Nous sommes immédiatement partis et avons rapidement pu mettre les chatons et leur mère en sécurité. Heureusement, nous avions déjà trouvé un bon endroit pour la famille dans un refuge, où la maman peut continuer à élever ses petits en toute tranquillité et sécurité. Les cas ne se résolvent pas toujours aussi rapidement. Mais lorsque tout le monde participe et que nous avons des informateurs aussi sympathiques, ce genre de cas est vraiment réjouissant. Et peut-être qu’une puissance supérieure nous a apporté un peu de chance supplémentaire dans ce cas, qui sait. Il reste toutefois triste qu’il y ait autant de chats sans foyer, qui n’ont personne et qui ne sont là que parce que des propriétaires irresponsables ne les ont pas stérilisés.
Marbach, dans l’Entlebuch, n’est pas vraiment sur notre chemin. Mais malheureusement, à notre connaissance, il n’existe dans le canton de Lucerne aucune association de protection des animaux qui se déplace pour capturer les mamans et leurs chatons. En tout cas, la personne qui nous a signalé le cas avait essayé auprès de différentes associations et avait été renvoyée vers nous. Une chatte sauvage avait mis bas quelque part et les personnes qui nous ont signalé le cas s’inquiétaient.
Nous avons pris la route. Heureusement, tout le monde sur place s’est montré très serviable. Comme la maman avait déjà été bien observée, on savait à peu près où se cachaient les chatons. Et lorsqu’il est apparu clairement qu’ils se trouvaient derrière de nombreuses bottes de foin, le fermier a pris le temps de les enlever toutes. Nous avons ainsi pu rapidement mettre en sécurité les chatons âgés de quelques jours seulement. La maman, très intelligente, nous a tenus en haleine. Elle est tombée deux fois dans le piège, a mangé avec appétit et a évité de toucher la pédale qui ferme le piège. Ce n’est qu’à la troisième tentative que cela a fonctionné. Nous avons emmené la famille dans un foyer d’accueil. La maman pourra retourner chez elle après avoir été stérilisée si elle ne s’apprivoise pas pendant la période d’élevage de ses bébés.
On disait qu’ils étaient sauvages, malades, non castrés et qu’ils devaient disparaître. Environ 15 chats provenant d’un décès à Berne-Mittelland. Le défunt était un accumulateur compulsif, les héritiers avaient refusé l’héritage et ne voulaient pas non plus s’occuper des chats. Il n’y avait pas d’argent pour les animaux.
Les organisations de protection des animaux auxquelles on a demandé de l’aide n’ont pas pu (ou voulu) prendre en charge cette affaire. La police n’a pas réussi à capturer ne serait-ce qu’un seul des chats et a transmis le dossier à la commune de résidence. Celle-ci nous a finalement contactés, quelque peu désespérée. Nous avons accepté d’aider avant même d’avoir pu examiner la situation de plus près. Il s’agissait après tout d’une question de vie ou de mort.
Lorsque notre coordinatrice bernoise s’est rendue sur place, elle a constaté avec satisfaction que la situation n’était pas aussi dramatique qu’on nous l’avait décrite. Les propriétaires du défunt, des agriculteurs, étaient très gentils, serviables et reconnaissants que nous nous occupions de cette affaire. Ils nourrissaient déjà les animaux laissés derrière eux et se sont montrés disposés à en adopter quelques-uns, ce qui nous a évité d’avoir à leur trouver un nouveau foyer à tous.
Elle a compté onze chats pendant son séjour là-bas. Elle a même pu caresser un chat un peu abîmé. Nous avons supposé que les animaux n’étaient pas sauvages, mais seulement perturbés. Pas étonnant, quand la personne de référence décède et que l’on ne peut soudainement plus rentrer chez soi, l’appartement ayant été scellé.
Une semaine plus tard, notre équipe avait déjà capturé tous les chats, les avait fait examiner par un vétérinaire, tester, vacciner, pucer et stériliser. La plupart des chats étaient en excellente santé. Certains ont été placés dans des refuges, d’autres ont pu retourner à la ferme, où les agriculteurs assumeront désormais la responsabilité de s’occuper d’eux. La commune était très satisfaite de notre travail. Nous avons demandé s’il restait peut-être encore quelques francs dans une tirelire pour payer la facture du vétérinaire. Nous sommes impatients de connaître la réponse.
Nous avons été appelés à Mamishaus, dans le canton de Berne, pour un nouveau décès. En 2021, nous avions déjà stérilisé tous les chats de quatre fermes de la région. L’un des agriculteurs était décédé, laissant derrière lui huit chats dont personne ne voulait.
Heureusement, le refuge de Marfeldingen nous a proposé son aide, ce qui nous a permis d’attraper les chats, de les faire soigner par un vétérinaire et finalement d’en héberger cinq temporairement au refuge. Une voisine nous a proposé son aide pour les trois autres, à condition que nous leur fournissions de la nourriture et, si nécessaire, des médicaments. Comme les places pour les chats sauvages sont très rares, nous avons accepté cet accord. Nous recherchons encore des places pour les cinq chats sauvages du refuge.
À l’origine, le déclarant souhaitait que nous récupérions tous les chats et les placions ailleurs. Malheureusement, le replacement de chats sauvages est une affaire délicate. Et comme les chats sont bien surveillés et nourris de manière adéquate sur place, nous avons pu convaincre le plaignant de les reprendre après leur stérilisation, leur vaccination, leur marquage et leur traitement. Les trois chats mâles et les deux chattes étaient tous en bonne santé et ont pu retourner dans leur territoire dès le lendemain du traitement.
L’année dernière, notre attention a été attirée sur la ferme d’Uettligen, où les chats se reproduisaient de manière incontrôlée depuis des années. À l’époque, personne sur place ne voulait entendre parler de stérilisation. Mais il s’est avéré que la persévérance finit par payer et l’agriculteur âgé a finalement accepté notre aide. Au début, il ne voulait plus du tout reprendre les chats, mais nous lui avons rapidement fait comprendre que les chats semi-sauvages ou sauvages sont difficiles à placer et qu’ils sont mieux dans leur territoire d’origine. De plus, il était lui-même responsable du grand nombre de chats. 17 chats ont été très vite piégés. Seule la dernière femelle nous a menés en bateau pendant un mois, jusqu’à ce qu’elle puisse enfin être capturée pour subir elle aussi le programme de stérilisation. Sur les 18 chats au total, onze étaient des femelles. Impossible d’imaginer ce qui se serait passé si toutes avaient eu des petits au printemps.
Près de 30 chats s’ébattraient dans la cour d’une ferme du district de Laufen. Le couple d’agriculteurs n’avait rien fait contre la surpopulation depuis trop longtemps. Les chatons étaient donnés, mais à un moment donné, la situation leur a échappé. La fondation TBB nous a demandé de l’aide, car à cette période de l’année, il faut agir rapidement. De nombreuses chattes sont en chaleur, certaines sont déjà gestantes.
Notre équipe bâloise s’est immédiatement saisie de l’affaire et a capturé tous les chats pendant le week-end. Le lundi, tous les animaux ont été examinés, traités contre les parasites internes et externes, stérilisés, vaccinés et marqués. Quinze chats sont retournés à la ferme le mardi, et nous avons heureusement trouvé d’autres solutions pour les autres. Les agriculteurs auraient préféré ne reprendre que cinq chats. Mais c’est utopique. Il y a tellement de chats qui cherchent un nouveau foyer qu’ils auraient dû réagir beaucoup plus tôt. Quoi qu’il en soit, le calme est désormais définitivement revenu dans cette ferme.
La fondation TBB s’est réjouie de notre réaction rapide : « Waouh, encore une fois waouh ! Un grand merci pour votre engagement hautement professionnel et efficace ! », nous a écrit la responsable de la protection des animaux. Avec un compliment aussi flatteur, nous sommes encore plus heureux d’apporter notre aide. « Ensemble » est le mot magique qui facilite tant de choses dans le domaine de la protection des animaux. Ensemble pour le bien-être des animaux !
Nous sommes à nouveau intervenus à Hohenrain. Lors d’une promenade avec son chien, une bénévole de NetAP a remarqué une exploitation agricole avec de nombreux chats non stérilisés. Il s’est avéré que l’exploitation était déjà au courant de la possibilité de faire appel à NetAP pour la stérilisation des chats. Mais jusqu’à présent, elle n’avait pas pu se résoudre à le faire. Notre bénévole a réussi à convaincre les agriculteurs, lors d’une conversation directe, de faire stériliser tous les chats. Heureusement, car en réalité, ils souhaitaient depuis longtemps réduire le nombre de chats sur place. Nous avons heureusement trouvé des places dans des refuges pour huit des chats. Nous recherchons de nouveaux foyers pour eux. Les quatre chats sauvages sont retournés à la ferme. Une autre ferme où le cycle de la misère a ainsi pris fin.
L’année dernière, une agricultrice d’Oberrüti, dans le canton d’Argovie, a recueilli une chatte qui a donné naissance à six chatons pendant l’été. Un jour, alors qu’elle discutait avec la caissière du magasin Landi au sujet des nombreux chats non stérilisés, celle-ci lui a expliqué que NetAP s’occupait des chats errants, les capturait et les faisait stériliser. L’agricultrice nous a rapidement contactés et, en peu de temps, les six chatons ainsi qu’un autre chat errant ont pu être capturés. Tous ont été stérilisés dans le cadre du programme de stérilisation de NetAP. Malheureusement, la mère a disparu depuis plus d’un mois. L’agricultrice reste à l’affût et sait désormais où s’adresser si la mère ou un nouveau chat réapparaît.
Le refuge Tierdörfli Olten nous a demandé de l’aide pour un cas impliquant plus de 20 chats. Il n’était pas facile de distinguer tous ces minous, car ils étaient tous noirs ou tigrés. Heureusement, nous avons pu tous les capturer, examiner, stériliser, marquer, vacciner et traiter contre les parasites internes et externes en une seule journée. Un patient a dû être hébergé un peu plus longtemps en raison d’une restauration dentaire. Mais lui aussi a pu retourner chez lui à la ferme une semaine plus tard. Les agriculteurs ont été très impressionnés par notre travail professionnel et compétent, mais n’ont pas pu participer aux frais.
Pendant de nombreuses années, les chatons ont été régulièrement donnés dans une ferme à Kirchlindach, dans le canton de Berne. La stérilisation n’était pas à l’ordre du jour. Mais grâce à une visite spontanée de NetAP, les agriculteurs ont finalement été convaincus de l’importance de stériliser tous les chats. Le jour de la stérilisation à Lyssach, les chats ont été stérilisés, examinés, marqués, vaccinés et traités contre les parasites internes et externes. Les agriculteurs ont activement participé à leur capture. Tous les chats étaient en bonne santé et bien nourris et ont donc pu retourner à la ferme le lendemain, où ils sont régulièrement nourris et surveillés.
Quelle campagne de stérilisation réussie à Lyssach ! Nous avons opéré 115 chats, dont 60 chattes et 55 chats, l’un d’entre eux ayant déjà été stérilisé. Il est plutôt inhabituel que la répartition entre les sexes soit aussi équilibrée. La plupart du temps, nous avons beaucoup plus de femelles que de mâles sur les tables d’opération.
À la demande de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), l’Institut de santé publique vétérinaire de VetSuisse de l’Université de Berne a mené une étude sur le nombre de chats non pris en charge en Suisse. L’étude s’est notamment appuyée sur les chiffres recueillis par NetAP pour l’année 2023. La reproduction incontrôlée des chats pose de graves problèmes en matière de protection des animaux. En Suisse, ni l’identification ni la stérilisation des chats ne sont obligatoires. Il n’existe donc pas de données sur la population féline non contrôlée en Suisse.
L’objectif de l’étude était d’estimer le nombre de chats non contrôlés (ce qui inclut à la fois les chats domestiques redevenus sauvages et les chats de ferme qui ne sont pas stérilisés et ne sont pas suffisamment nourris). Outre les données fournies par les organisations de protection des animaux, des données scientifiques sur la dynamique des populations de chats sauvages ont été compilées. À l’aide d’un modèle de population, l’influence des campagnes de stérilisation et de la capacité d’accueil de l’habitat sur la taille de la population a été estimée.
L’étude estime leur nombre à environ 225 000 chats sans maître. Elle montre également que la taille de la population féline dépend davantage de l’espace vital disponible et de la nourriture que du taux de stérilisation. Les stérilisations volontaires peuvent donc contribuer à réduire le nombre de chats sans propriétaire, mais elles ne suffisent pas tant que les chats ont accès à suffisamment de nourriture et d’abris. Une raison de plus pour inscrire l’obligation de stérilisation dans la loi.
L’étude a été publiée sur le site Internet de l’OSAV sous le titre : Rapport Estimation de la population féline non contrôlée
Pour la 12e fois déjà, nous sommes intervenus dans la commune de Mümliswil, dans le canton de Soleure. 14 chats vivaient dans la ferme. L’année dernière, l’agriculteur ne souhaitait pas encore les faire stériliser et nous avons été surpris et ravis lorsqu’il nous a appelés pour nous demander de faire stériliser tous les chats dans le cadre du programme NetAP. Avec l’aide des agriculteurs, les chats ont été capturés en un temps record de 30 minutes, puis transportés à la clinique vétérinaire Mittelland. Là, ils ont été examinés, vaccinés, stérilisés, traités contre les parasites internes et externes et marqués. Ils ont tous pu retourner à la ferme, où une vie beaucoup moins stressante les attend.
C’était déjà le 10e jour de stérilisation que nous organisions en collaboration avec la société protectrice des animaux de Nidwald. Nous avions prévu de stériliser 50 chats. 40 sont tombés dans le piège, dont un était déjà stérilisé. Il faisait un froid glacial et cette vague de froid a éloigné les chats des pièges. 21 chattes et 18 chats ont été stérilisés dans le cadre du programme NetAP, qui s’est déroulé chez Schmid Parkett à Alpnach Dorf. Un autre chat a été recueilli parce qu’il s’était égaré chez quelqu’un. Il était muni d’une puce électronique, mais n’était pas enregistré, ce qui rendait bien sûr impossible de retrouver son propriétaire. Nous l’avons remis au refuge et espérons que son propriétaire le recherchera via STMZ.
Huit autres chats ont pu emménager au refuge Paradiesli. Deux autres restent quelques jours chez nous pour observation. L’un d’eux avait un vilain abcès à la patte et doit également subir une opération dentaire. Les autres sont retournés dans leur territoire, où ils mèneront une vie beaucoup moins stressante. Les chats qui n’ont pas encore été piégés seront capturés ultérieurement. Ce n’est que lorsque tous les chats d’une ferme auront été stérilisés que le cycle de la souffrance des chats prendra fin, du moins à cet endroit. C’est pourquoi nous persévérons. La ténacité et la persévérance sont dans notre nature.